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APPRENDRE A LIRE ET ECRIRE LE TIBETAIN

La formule "Apprendre à lire et écrire le tibétain"

Cette formule donne accès au niveau I des cours de tibétain. La progression pédagogique est composée de 6 séances de 2 heures. Il ne s’agit pas d’un cours de langue vivante car le but de cet enseignement ne vise pas la capacité de pouvoir converser avec les tibétains (ce qui est enseigné à l’université et/ou dans le niveau III).

Ici, nous apprendrons à lire le tibétain, à le déchiffrer et à l’écrire, puis peu à peu, nous approfondirons notre connaissance du vocabulaire du Dharma, nous nous familiariserons avec la grammaire, la syntaxe des rituels et les textes bouddhiques. L'apprentissage du tibétain demande un investissement personnel, du temps et une profonde motivation… mais doit toujours rester un exercice joyeux.

Contenu pédagogique :

Séquence n° 01 : Présentation de la famille des langues sino-tibétaines – Les divers éléments d’une phrase - Les divers éléments constituant une syllabe – Présentation de l’alphabet – Calligraphie et étude des différentes lettres et signes-voyelles (1ère partie).

Séquence n° 02 : Calligraphie et étude des différentes lettres et signes-voyelles (2ème partie) - Étude des premiers et deuxièmes suffixes.

Séquence n° 03 : Étude des souscrites – Les nombres. Calligraphie.

Séquence n° 04 : Étude des préfixes – Quelques mots Tibétains.

Séquence n° 05 : Étude des suscrites – Formules courantes en Tibétain.

Séquence n° 06 : Derniers détails - Lecture de textes, calligraphie, Hymne national du Tibet…

A propos de la langue tibétaine...

Le tibétain est une langue magnifique, très riche en subtilités, souvent difficilement traduisibles ; y accéder, c’est se donner les moyens de se rapprocher d’avantage de la source de cette science intérieure enseignée par le Bouddha. Apprendre le tibétain est encore de nos jours un élément important de la transmission du Dharma en Occident. Selon sa disponibilité et sa motivation, il est possible de s’initier au tibétain dans le but de connaître le vocabulaire essentiel du Dharma ou plus modestement et de pouvoir lire et chanter les textes de pratique.

Le tibétain appartient au groupe tibétique de la famille des langues tibéto-birmanes. La zone de tibétophonie couvre un territoire d’environ 2,5 millions de km² pour 6 millions de locuteurs : le groupe des langues tibétiques est parlé au Tibet et également en Inde, au Népal, au Bhoutan, au Pakistan (avec une petite zone en Birmanie). Le tibétain se décompose en cinquante langues, elles-mêmes décomposables à leur tour en deux cents dialectes environ, pour la plupart mal connus. Le tibétain enseigné est le tibétain standard, parlé dans la diaspora.

Malgré son nombre de locuteurs relativement faible, la langue tibétaine connaît un rayonnement bien au-delà de ses frontières depuis la création de son alphabet au 7ème siècle. Elle est en effet la langue sacrée et liturgique dans laquelle ont été rédigés depuis plus de treize siècles, et jusqu’à nos jours encore, des textes rituels, philosophiques, exégétiques, hagiographiques, du bouddhisme dit « tibétain ». Également appelé « bouddhisme vajrayāna », ce courant bouddhique tardif est pratiqué, outre au Tibet proprement dit, au Bhoutan, au Népal, en Inde du nord (Ladakh, Zanskar, Sikkim, Darjeeling), en Mongolie et dans plusieurs républiques de la fédération de Russie (Bouriatie et Kalmoukie, entre autres).

Le Tibet a également développé une grande tradition de poésie classique, d’historiographie, de biographie, de médecine, de littérature épique et de théâtre chanté. La littérature contemporaine est également très vivante. En parallèle, sa population essentiellement rurale (agriculteurs et pasteurs-éleveurs) est détentrice d’une littérature orale d’une richesse encore mal connue.

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